Découverte
Pour ma part, la pêche au zig-rig n’est pas réellement une nouveauté. A l’époque, certains d’entre-nous la pratiquait déjà sans en avoir conscience. D’ailleurs, je le faisais également en présentant mon esche avec une bille en mousse sur un très long bas de ligne en tresse souple que je reliais directement à un plomb in-line. Ce petit bricolage bien sympathique était rapide à mettre en œuvre avec les moyens du bord mais n’était malheureusement pas exploitable sur des fonds trop encombrés. Mon leurre, car s’en était un, se présentait généralement à mi-hauteur dans la colonne d’eau, voire aux trois-quarts, mais rarement plus ! Car, lorsque je n’étais pas accompagné, épuiser seul des poissons avec de tels bas de ligne s’avérait être une étape vraiment fastidieuse. Cette bidouille me permettait régulièrement de réussir pendant les journées chaudes et fortement ensoleillées. La première ombre au tableau, car il y en a toujours, c’est que par manque d’expérience, mais surtout d’informations : je n’amorçais jamais cette ligne. Mais bon, elle me permettait tout de même d’enregistrer quelques départs au cours de la journée. La seconde, et pas des moindres, c’est que j’avais pris la mauvaise habitude de remonter systématiquement cette ligne avant la tombée de la nuit. Malheureusement, même dans les prestigieux magazines de cette époque, aucun pêcheur (même reconnu) ne parlait encore de la pêche au zig-rig, car, elle n’existait tout simplement pas ou tout du moins ne c’était peut-être pas encore démocratisé sur le territoire français. Elle est désormais devenue une technique à part entière.Pêche chirurgicale ?
Donc commençons par le principal :
Où pêcher au zig-rig ?
Dans l’eau forcément ! (rires)
- Mais plus sérieusement, dans toutes les eaux stagnantes ou possédant un courant de faible intensité et ayant idéalement une profondeur appropriée d’au moins trois mètres.
- Je serais tenté de vous dire qu’à partir du moment où on prend l’initiative de décoller son esche d’un bon mètre, on ne pêche plus à la flottante, mais bel et bien au zig et nous n’avons pas forcément besoin d’avoir ces fameux trois mètres de profondeur pour obtenir d’excellents résultats, la thermocline est ce qu’elle est, soit !
- Mais la réalité du terrain en est une autre, car les raisons qui peuvent pousser un poisson à se déplacer vers tels ou tels secteurs et profondeurs sur un plan d’eau ne sont pas tous lier a la même chose (la chaleur) car, l’oxygénation, la luminosité, le vent, la présence d’herbiers et tout un tas d’autres critères peuvent leur dicter leurs déplacements et leurs éventuelles zones de stationnements.
- Même si je sais pertinemment que le poisson évolue généralement au-dessus des zones plus ou moins encombrées donc inadaptées, je vous suggère tout de même de déposer votre piège sur un fond dur et propre afin de pouvoir pêcher l’esprit tranquille en ne doutant pas une seule seconde du bon fonctionnement de votre montage.
- Tout le temps !!! Et notamment lorsque le ciel est dégagé et que les avions laissent apparaître de jolies traînées blanches de condensation derrière eux, ces dernières sont d’ailleurs de précieuses informations pour nous pêcheurs, car elles nous font rapidement savoir que la pression atmosphérique est extrêmement favorable pour cette pratique. (1000 hectopascals environ)
Quand pêcher au zig-rig ?
Les jours ou le vent n’est pas très actif, voir inexistant, car votre nuage d’amorce aura tendance à rapidement suivre la direction de ce dernier et à amorcer le spot de vos voisins et finir sa course sur la berge qui s’y oppose. Bien souvent le pêcheur qui sait tirer parti de cet inconvénient peux obtenir des résultats surprenants s’il se donne la peine de réfléchir correctement, une fois de plus il ne faut jamais suivre bêtement ce que tout le monde dit et fait !
Les jours de grand vent, il sera préférable d’aborder votre pêche avec un mélange de pellets ou granulés de différents diamètres et de maïs doux qui feront parfaitement l’affaire pour cette situation. Les temps de dissolution de vos pellets devrons être pris en considération et devrons donc être utilisé de façon appropriée… Comme vous l’avez compris, il existe d’autres approches concernant l’amorçage, mais si je commence à rentrer dans les détails, il va vous falloir trois jours pour finir cet article (rires) et de nombreux bons auteurs l’ont déjà fait avant moi sur la toile !
Lorsque des mets d’exceptions tombent généreusement des arbres ou buissons qui jonchent les bordures parfois très profondes (chenilles et autres insectes), les éclosions de têtards et d’alevins en tout genre ne sont pas à exclure… Pourquoi croyez vous que tant de pêcheurs spécialisés dans cette technique vous recommande grandement de pêcher les bordures en omettant malheureusement de vous donner de plus amples explications ???
Bipbip !!!… N’oubliez surtout pas votre bipeur et de préférence de marque…Car il sonne mieux (rires) Plus sérieusement un pêcheur attentionné n’a aucunement besoin de ce joujou car, il est extrêmement concentré sur ce qu’il fait et la fréquence des touches ou leurs absences lui dicteront rapidement la bonne marche à suivre, bipbip, zut j’ai encore mis trop de temps à écrire cet article…(double rire)
Pourquoi pêcher au zig-rig ?
- Pour éviter d’attendre bêtement une touche qui n’arrivera jamais, car le poisson n’est pas enclin à descendre, préférant les couches supérieures souvent plus chaudes et lumineuses et parfois bien mieux oxygénées…
- Pour relever le défi de leurrer un poisson avec un appât artificiel qui se rapproche visuellement de la nourriture stagnante ou mouvante du moment, les pêcheurs (confirmés) à la mouche doivent savoir de quoi je parle ici.
- Pour éviter l’ennui en pratiquant une pêche active et non-statique.
- Je dirais tout simplement pour ce faire plaisir !!! Et le jeu en vaut largement la chandelle.
Matériel pour pêcher au zig-rig :
Hormis la longueur plutôt conséquente des bas de ligne auxquels on doit souvent avoir recours, cette pêche et sa mise en oeuvre ne représente rien de vraiment bien compliqué, car il suffit de réaliser un simple nœud sans nœud et un cheveu court sur lequel on peut venir fixer :
- Une petite bouillette flottante.
- Un petit dumble.
- Certains appâts frais ou artificiels…
En fait à ce niveau là il n’y a aucune limite et c’est bel et bien à vous de laisser libre cours à votre imagination et trouver l’appât qui sera faire toute la différence à l’instant T.
Comme beaucoup d’entre vous, j’utilise aussi un kit complet et le mien est vendu par mon partenaire DECEPTION ANGLING et est composé de :
- L’ AsCent Zig / Surface est un matériau d’une résistance de 12 lbs qui à la particularité d’être aussi fin qu’une ligne de 8 lbs. Il est bien souple et léger et a aussi la particularité de flotter extrêmement bien.
- Des hameçons ZWG en taille (6 ,8 ou 10).
- J’expérimente aussi avec un hameçon équipé d’un micro-ardillon le D-CRK en taille quatre. Il est plus lourd mais en graissant convenablement l’ensemble, il flotte du tonnerre de dieu et est bien plus mordant ainsi, car son ouverture est plus importante.
- D’un Zig aligners (aligneur de ligne) prévu à cet effet sur lequel je viens fixer un morceau de mousse généralement blanche, jaune ou noir qui sont les trois couleurs qui me réussissent le mieux.
Avec quoi amorcer ?
De nombreux mélanges dédiés à cette pratique sont disponibles dans le commerce et ont des prix qui me paraissent plutôt raisonnables, je sais de sources sûres que Starbaits est un des premiers à s’être intéressé de près à cette pratique en France et qu’ils commercialisent désormais de très bons spod-mix que j’utilise d’ailleurs assez souvent lorsque je manque de temps pour préparer ma précieuse soupe maison, je rajoute souvent à ces mélanges prêts à l’emploi, quelques ingrédients ou additifs que je n’omets jamais de charger dans mon véhicule.
tels que :
Du lait en poudre et de la fluorescéine pour leur effet traçant, certaines huiles pour…, bref tout un tas d’additifs terriblement utiles et complémentaires. Bien-entendu, il existe d’autres excellents spod-mix, mais je préfère vous parler ici des produits que je connais vraiment et avec lesquels j’attrape réellement beaucoup de poissons.
Et ce n’est pas mon ami Tony qui viendra me contredire.
Cette soupe est à utiliser de préférence ?
Les jours ou le vent n’est pas très actif, voir inexistant, car votre nuage aura tendance à rapidement suivre la direction de ce dernier et à amorcer le spot de vos voisins et finir sa course sur la berge qui s’y oppose, bien souvent le pêcheur qui sait tirer parti de cet inconvénient peux obtenir des résultats surprenants s’il se donne la peine de réfléchir correctement, une fois de plus il ne faut jamais suivre bêtement ce que tout le monde dit et fait ! (la réponse est dans la question.)
Les jours de grand vent, il sera préférable d’aborder votre pêche avec un mélange de pellets ou granulés de différents diamètres et de maïs doux qui feront parfaitement l’affaire pour cette situation, les temps de dissolution de vos pellets devrons être pris en considération et devrons donc être utilisé de façon appropriée… Comme vous l’avez compris, il existe d’autres approches concernant l’amorçage, mais si je commence à rentrer dans les détails, il va vous falloir trois jours pour finir cet article (rires) et de nombreux bons auteurs l’on déjà fait avant moi sur la toile !
Bipbip!!!… La régularité de la fréquence d’amorçage de jour comme de nuit étant indispensable pour pouvoir entretenir une attraction dans toutes les différentes couches d’eau…Bip…N’oubliez surtout pas votre bipeur et de préférence de marque…Car il sonne mieux (rires) Plus sérieusement, même sans ce dernier, un pêcheur attentionné reste extrêmement concentré sur ce qu’il fait et la fréquence des touches ou leurs absences lui dicteront rapidement la bonne marche à suivre, bipbip, zut j’ai encore mis trop de temps à écrire cet article…(double rire)
Conclusion :
Je conclurai donc cet épisode en vous répondant tout simplement que toutes les réponses que vous attendez d’autrui se trouvent régulièrement devant vos yeux, mais que vous ne les voyez malheureusement pas, apprenez donc à redécouvrir les saisons et intéressez vous de prés à ce qu’elles ont la particularité d’offrir à nos poissons, faites corps avec la nature, car vous progresserez beaucoup plus vite qu’en visionnant certaines vidéos ou en lisant des articles incomplets et rébarbatifs (des copiés-collés) qui ne parlent que de cette récurrente thermocline et de leurs derniers hameçons à la mode qui piquent toujours mieux que celui de leur concurrents !?!. Même s’il est très important d’en tenir compte dans certains lieux et à certains moments donnés, je peux vous garantir que la pêche au zig, comme d’autres d’ailleurs ne se résume pas qu’à un seul et unique détail…
Articlé rédigé par OCTYLUM pour Geocarp.com – Tous droits réservés.
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